Publié dans Editorial

COP 29, enjeu et défis !

Publié le mercredi, 13 novembre 2024


La 29 ème édition de la Conférence des parties (COP), Conference of Parties, ouvre ses portes ce lundi à Bakou, Azerbaïdjan, sur les bords de la mer Caspienne.
Simon Stiell, le patron de l’ONU – Climat, lors de son discours d’ouverture a bien voulu tirer au clair  la situation de cette « énième » Rencontre sous l’égide de l’ONU – Climat : « il est temps de montrer que la Conférence mondiale n’est pas au point mort ». En fait, c’est l’enjeu de taille ! Depuis l’Accord de Paris en 2015 au cours duquel les grands pays industriels, les plus grands pollueurs, s’engageaient à payer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à se remettre des dégâts dus au réchauffement climatique lequel réchauffement résulte de l’émission « sauvage » des gaz à effet de serre sur l’atmosphère de la planète Terre. Depuis cet Accord (COP 21), les grandes puissances industrielles n’ont daigné envoyer aucun signe positif de leur engagement. Depuis Paris, les COP s’apparentent à des Rencontres ou des Dialogues de sourds. Or, les impacts nuisibles du réchauffement climatique s’intensifient au fil du temps et les besoins de « réparation » s’augmentent en grandeur proportionnelle. Il est temps donc, selon le patron de l’ONU – Climat, Simon Stiell, de prouver que l’Accord de Paris n’est pas un vain mot, n’est pas au point mort.  Avec la réélection de Donald Trump, l’affaire se corse davantage. Un COP-sceptique en puissance, le milliardaire ne cache pas son doute sur la nécessité d’honorer l’engagement de son pays, la première puissance mondiale, le pays le plus pollueur du monde. Personne ne l’avoue ouvertement à Bakou le danger sur l’avenir d’une telle Conférence mondiale avec le retour au pouvoir de Trump. COP 29 risque, une fois de plus,  d’être réduite en simple voyage de tourisme dans ce cadre idyllique au bord de la mer Caspienne. Un gaspillage mondial ! Certains Chefs d’Etat, des poids lourds de l’économie mondiale, n’ont pas fait le déplacement en raison des frictions avec Azerbaïdjan. La délégation malagasy, conduite par le ministre de l’Environnement, le jeune Max Fontaine, participe aux débats. En tout cas, COP 29 ne ferait pas mieux que COP 28 de Dubaï ! Tout l’enjeu principal est là.
Les défis sont énormes et se compliquent au fur et à mesure que le temps avance. Rappelons que l’Accord de Paris en 2015 est le moteur permettant d’infléchir la trajectoire du réchauffement mondial depuis dix ans aux alentours de 3 °C au moins d’ici 2100 selon les calculs des experts. Le groupe des pays pauvres dont fait partie la Grande île criait au secours à chaque Conférence de l’ONU – Climat mais ces derniers ont l’impression de s’égosiller dans le désert. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry a fait sienne de ce combat à Glasgow en Ecosse, COP 26, pour que les grands pays industriels prennent conscience de la gravité de la situation mondiale mais apparemment le triste statu quo l’emporte.
Qu’attend-on donc de cette COP 29 ? Que les grands pays de ce monde veuillent bien revoir leur copie relative à leur engagement à Paris (2015). Que la Conférence de Bakou ne soit réduite en de simples séances de giries des pays en difficulté.
Ndrianaivo
 

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Editorial

  • On veut bien … !
    Eh oui, on veut bien y croire, trop beau pour être vrai ! L’Opposition prône l’austérité. Soit ! On n’en a jamais entendu parler sur la place publique ce terme « austérité ». On le croyait tabou qui ne devrait jamais sortir de la bouche des dirigeants. Mais, ça y est ! Seulement, on veut bien … !

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